Les autorités indiennes ont signalé lundi le premier cas mortel possible de variole du singe dans le pays, suite au décès d’un jeune homme revenu des Emirats Arabes Unis (EAU).
Le ministère de la Santé de l’État du Kerala a déclaré que les tests effectués sur le jeune homme de 22 ans décédé le 30 juillet « ont montré qu’il avait la variole du singe ». Il s’agirait du quatrième cas mortel de la maladie en dehors de l’Afrique.
Deux morts pour l’instant en Espagne
L’Espagne a enregistré samedi son deuxième décès d’un malade du monkeypox, le troisième hors d’Afrique en quelques jours, et les autorités scientifiques continuent de s’interroger sur les véritables causes de ces décès.
« Sur les 3.750 patients (…), 120 cas ont été hospitalisés et deux sont décédés », a indiqué le Centre de coordination des alertes et urgences sanitaires dans son dernier bilan publié samedi.. Il s’agit de « deux jeunes hommes » touchés par la « variole du singe », a expliqué le ministère de la Santé, sans fournir la cause exacte du décès.
Cependant, on sait que le deuxième décès concerne un homme de 31 ans qui a été hospitalisé à Cordoue, dans le sud du pays, selon un communiqué des autorités andalouses. « Les prélèvements effectués lors de l’autopsie doivent permettre de déterminer si la cause du décès est une méningo-encéphalite ou une autre pathologie », ont-ils ajouté.
Les cinq premiers décès ont eu lieu en Afrique, où la maladie est endémique et a été détectée pour la première fois chez l’homme en 1970.o la majeure partie de la pollution est concentrée en Europeoù se trouvent 70% des 18.000 cas enregistrés depuis début mai, selon le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.