Ayuso et ce qui compte

Isabelle Diaz Ayuso il inaugure le cours politique comme il clôt le précédent. Mettre les siens en échec et rendre les autres fous, bons et efficaces sous les projecteurs mais sans mettre le Spectacle à l’état de droit. Au-delà des mots fétichistes et des savoirsEuelos populistes avec lesquels elle s’emmêle parfois et trébuche, le président ne renonce pas à se lever. Sa gestion de la pandémie a été un modèle de planification et d’exécution. Soutenu par les connaissances scientifiques disponibles, de la construction de l’Isabel Zendal aux fermetures de périmètres et à l’engagement de tests dans les pharmacies, il contrastait avec les verrouillages imposés par les autres communautés autonomes, écrasées par des gestionnaires terrifiés.

Quant au désistement de ceux qui, dans leur propre domaine, choisissent de se cacher, nationalistes honteux etc., Ayuso brille et convainc. Il n’a pas confondu ses convictions avec l’argument truite écrites par les publicistes des partis. Il ne juge pas non plus la planche inclinée comme inévitable. Avec ses yeux de Paulette Godard et son congé goyescosuit le chemin d’une solitude non droguée.

« Ce ne sont pas des objets, ce sont des personnes, c’est pourquoi il doit y avoir une politique d’immigration claire à leur égard », a-t-il déclaré à Ceuta cette semaine, faisant référence à la minerais. « Nous les accueillons, les intégrons et leur donnons une éducation. » Il a prononcé ces propos lors de l’acte de remise de la Grand-Croix de l’Ordre du 2 mai aux chefs de la Police et de la Garde civile déployés à la frontière avec l’Afrique, reconnus pour leur défense de la Constitution et de « l’intégrité territoriale ». Et scintille encore le mamporro auquel il s’est appliqué monastère rocheux en février dernier : « Le crime n’est pas lié à l’origine des gens. Arrêtez de mélanger les hommes avec tout. » Concernant l’avortement, il a répondu l’autre jour que les parents ne peuvent pas forcer leurs filles à avoir des enfants non désirés, puisque le droit des femmes prévaut, qu’elles soient adolescentes ou non, aux diktats des parents et aux cris des militants.

Le buzz rétrograde accuse le président de Madrid d’être un extrémiste, d’aller toujours à son encontre. Je verrais bien pire d’être modéré dans les questions essentielles. Ayuso a remporté les élections il y a un an en revendiquant une ville ouverte, qui rivalise avec Miami en tant que grande ville hispanique mondiale, tandis que l’opposition avance le somnambulisme, se dirigeant vers le corralito éthique et esthétique. Face au serpent narcissique, Ayuso sait qu’il n’y a pas d’autre alternative que de mourir debout, au milieu d’une bataille pour la liberté contre les ennemis de la nation moderne des citoyens.