Il protocole qui a le Commissariat de police iranien Pour assumer le retour des migrants déjà passés en France, il garde la police nationale de la commune basque le sabre levé.
L’Iran, à la frontière avec la ville française d’Hendaye, est l’un des points chauds des flux migratoires dits secondaires, c’est-à-dire pour ceux qui, après avoir rejoint l’Espagne depuis l’Afrique, poursuivent leur voyage vers d’autres pays européens. Bien que la frontière soit à l’intérieur du Espace Schengen -la libre circulation des personnes et des biens- et est, par conséquent, une bordure intérieure dans lequel, selon la loi, les pratiques de refus ne rentrent pas, le commissariat les exécute avec des ordres très précis.
Les coordonnées de la Protocole d’action en cas de refus auxquelles ce journal a eu accès consistent à tenir en alerte tous les agents pour qu’à la moindre demande de la France, ils viennent au col chercher des migrants à tout moment et dans toutes sortes de circonstances.
Ce protocole n’a pas sa place à une frontière intérieure. C’est complètement illégal. Le chiffre de Ceuta et Melilla, qui sont des frontières extérieures, a été imposé en Iran, précise un agent de la Brigade étrangère après avoir durement mis en cause cette pratique.
En outre, il s’interroge également sur la légalité de la même personne peut avoir deux dossiers ouverts: l’un lorsqu’il atteignit l’Espagne depuis l’Afrique et l’autre en transit entre l’Iran et Hendaye.
De même, un large secteur d’agents consultés s’accordent à dire que le problème de la ville basque, concluent-ils, sont les statistiques. Ils assurent que chaque retour est compté comme une arrestation et qu’ils ont même parfois dû s’occuper de mineurs et de femmes enceintes.
Au lieu d’appliquer le chiffre contenu dans ce qu’on appelle l’accord de Mlaga, qui parle de réadmission dont les bases sont claires et inamovibles -le dossier stipule que pour accepter un migrant, il faut vérifier sa situation et ensuite décider d’accepter ou non- l’ordonnance utilise le mot rejet. Cette voie les dispense d’effectuer des contrôles puisque toute réadmission est régie par une règle stricte.
Le Protocole d’action en cas de refus met par exemple par écrit comment filtrer les affiliations, comment les agents doivent se rendre au passage de la frontière chaque fois qu’ils sont requis et envisage même le refus des troupes d’exécuter l’ordre.
En cas de réponse négative de la personne en charge des contrôles en raison du besoin de personnel de renfort, il doit prévenir le responsable de salle pour informer les autorités françaises si la prestation peut être réalisée ou non. L’ordonnance contestée a un objectif clair : Apporter une réponse rapide et efficace à la collaboration hispano-française en matière de rejet aux frontières.
Le nombre élevé de migrants que l’Iran concentre pose également un problème aux ONG qui les desservent puisque les ressources pour le faire restent faibles. La cité basque dénonce qu’elle est débordé avec les subsahariens que la police française renvoie.
Ce sont des retours qui ne se font en aucun cas. Ils n’agissent pas conformément à la loi, affirme un travailleur d’une des organisations humanitaires qui opèrent en Iran. Il syndicat jupol Il a également remis en cause les ordres du poste de police iranien, qui sont même affichés dans ses locaux.
Il s’agit d’un protocole conçu pour traiter rapidement et efficacement tous les retours qui se produisent, qu’ils soient légalement corrects ou non. Cela montre, sans aucun doute, que les retours par la police française ne sont pas des cas particuliers, comme l’affirment le ministère de l’Intérieur ou la Délégation gouvernementale, insiste le collectif.
Depuis Jupol, nous avons dénoncé ces dernières années la pression statistique à laquelle est soumise la police iranienne, le manque de sécurité dans les contrôles, le manque de moyens matériels et humains, la fort volume de retours pratiqué par la France arrivant pour rapatrier des immigrants en train de banlieue ou en fourgonnette banalisée.
Le ministère de l’Intérieur, pour sa part, a indiqué que les seules réadmissions qui sont effectuées sont celles réglementées dans l’accord de 2022 et concernant le protocole, il a indiqué qu’il doit être conscient que toutes les réadmissions entre les deux pays dans les deux sens se font légalement. .