La farine de maïs porte une pléthore de noms en Afrique, selon l’endroit où vous vous trouvez. C’est un aliment de base, consommé sous toutes ses formes – de lisse et doux à plus dur et friable – et avec une large gamme d’autres aliments.
Que vous preniez le petit-déjeuner, le déjeuner ou le dîner en Afrique, il y a un plat de maïs pour l’accompagner, ou en constituer la partie principale !
Il existe littéralement des centaines de façons de manger de la farine de maïs !
Farine de maïs
Fabriquée à partir de maïs blanc (ou mielies), la semoule de maïs est du maïs grossièrement moulu. Traditionnellement, il était broyé dans un mortier et un pilon et cuit dans une marmite noire sur un feu ouvert.
De nos jours, il peut être acheté en paquet à l’épicerie et cuit dans une casserole sur la cuisinière. Ou au micro-ondes, mais ne le dites pas aux gourous de la cuisine, ils seraient horrifiés !
Si vous voulez faire l’expérience d’une bouillie vraiment savoureuse, rendez-vous service et essayez-en une cuite dans une casserole sur le feu ouvert – elle ajoute un délice fumé difficile à battre.
Bouillie aigre
Ce plat traditionnel, se compose de semoule de maïs (umphokoqo à isiXhosa, impuphu en zoulou) et lait aigre (amasi en SA, mukaka wakakora en Zim). Il est idéalement consommé les jours chauds, car le lait aigre froid refroidit la bouillie friable.
Alors que beaucoup tournent le nez à l’idée de manger du lait aigre, ce n’est pas du lait aigre tel que nous le connaissons. Le lait utilisé est entier et non pasteurisé, donc le «lait aigre» ressemble en fait plus à du yaourt – délicieux.
Ce plat est consommé dans toute l’Afrique australe et est appelé différentes choses par différentes personnes, comme Umvubu en isiXhosa ou Bogobe ba ting (ou juste ting) en Setswana, également souvent à base de sorgho.
Chakalaka
Une « sauce » de légumes chaude et épicée qui est souvent servie avec du mielie pap, c’est un favori sud-africain. Les recettes diffèrent d’une région à l’autre et d’une famille à l’autre.
Les ingrédients de base comprennent l’oignon, l’ail, la tomate, les piments et la poudre de curry. Certaines personnes ajoutent des haricots (souvent, une boîte de fèves au lard), des carottes, du chou ou d’autres légumes.
Traditionnellement, la farine de maïs est roulée en boules avec les mains et trempée dans le chakalaka. Le goût simple et clair de la farine de maïs accompagne parfaitement le piquant du chakalaka. Fondamentalement, c’est une explosion de goût de ragoût de tomates et de légumes.
Le chakalaka fait partie de ces plats pour lesquels chaque famille a une recette légèrement différente, qui se transmet de génération en génération.
Shisa Nyama
L’Afrique aime la viande. La viande – qu’il s’agisse de poulet, de bœuf, de chèvre ou de saucisse (boerewors) – est mieux cuite sur un feu ouvert, c’est-à-dire un braai ou un barbecue. Une fois cuit, il est servi avec une portion de bouillie généreusement arrosée de sauce comme le chakalaka ou lisse.
La cuisson de la viande est une occasion sociale, avec des familles et des amis se réunissant autour du feu. Il existe de nombreux vendeurs ambulants vendant du shisa nyama dans toute l’Afrique australe et de nombreux restaurants.
Voici quelques-uns de nos favoris, où vous choisissez votre viande et sortez avec des amis pendant qu’elle est cuite pour vous :
Roadrunner
Yip, vous avez bien lu, Roadrunner Stew. Ce favori zimbabwéen est fabriqué à partir de poulet fermier (c’est-à-dire qui court autour de la cour), d’où le titre de roadrunner.
Le plat combine l’oignon, l’ail, le paprika et le piment. Servi avec de la sadza, ce ragoût de poulet aux tomates épicées vous laissera éponger les sauces avec votre sadza, puis vous lécher les doigts et en redemander.
Où manger
Matapa
Le Mozambique est connu pour ses kilomètres de plages de sable blanc immaculées, encadrées de palmiers surplombant l’océan Indien chaud et azur. À ce paradis s’ajoute le bonus de délicieux fruits de mer qui débarquent directement de la mer dans votre assiette.
Un plat d’accompagnement souvent servi avec les fruits de mer (et ximala version mozambicaine de pap), est matapa. Fabriqué avec des feuilles de manioc finement moulues, des cacahuètes, de l’ail et du lait de coco, il est crémeux et délicieux, surtout trempé dans ximaavec des crevettes fraîches !