Bien que les Big Five figurent en tête des listes de seaux de safari de nombreuses personnes, ils ne sont en aucun cas les seules créatures merveilleuses qui habitent l’Afrique. Nous avons une pléthore d’autres animaux, oiseaux et coléoptères pour ravir les visiteurs.
Nos « Little Five » ne sont pas les moindres : la musaraigne éléphant, la fourmi lion, la tisseuse de buffle et le scarabée rhinocéros.
Pour ces gars-là, vous devrez garder les yeux ouverts plus près du sol !
La musaraigne éléphant
Croyez-le ou non, ces minuscules mignonnes sont vraiment liées aux éléphants, génétiquement. Aussi appelés sengis, ils mesurent de 10 à 30 cm et pèsent entre 50 et 500 g. Il n’y a rien de grand dans ces petits personnages aux allures de souris, avec leur nez allongé.
Petites et poilues, elles ont des pattes plus longues que les souris et peuvent courir comme le vent (et sauter !) dans les passages qu’elles créent dans les sous-bois. Ils utilisent leur nez en forme de tronc pour flairer les insectes pour le dîner.
Ils sont timides et rapides, donc en repérer un est très chanceux.
La Fourmi Lion
Si vous passez seulement dix minutes dans la brousse africaine à regarder le sol sous vos pieds, vous verrez forcément au moins un minuscule piège à fourmi-lion. Ce sont des dépressions coniques dans le sable, faites par la fourmi lion fouisseuse. Des fourmis sans méfiance tombent dans ces « pièges » et boum ! Déjeuner de fourmi lion.
Bien qu’il ne soit pas clair d’où vient le nom, on pense que c’est à cause de leurs compétences de chasse féroces (des fourmis). Le stade de la vie de cet insecte lorsque le nom s’applique, est son stade larvaire.
Il n’est en aucun cas joli, avec son corps gras et sa tête étroite sur laquelle résident ses énormes mâchoires (par rapport à sa taille). Honnêtement, seule sa mère pouvait l’aimer.
Après leur stade de « lion », ces insectes subissent une métaphorose, traînant dans une pupe pendant environ un mois, puis émergent sous la forme d’adultes volants plutôt jolis, qui ne chassent plus les fourmis mais se nourrissent doucement de pollen et autres ! Ils sont rarement vus, car ils ne sont actifs que la nuit.
Le tisserand de bisons
Ces oiseaux bruyants sont très sociables et sont connus pour vivre près des humains, se déplaçant s’ils le font. Ils ont tendance à vivre dans des colonies relativement grandes et ont gagné leur nom en traînant avec des buffles – en mangeant les insectes que leurs grands amis ont soulevés.
Ils créent d’énormes nids désordonnés à partir de brindilles et d’herbes, chacun avec plusieurs entrées. Le nid est divisé en compartiments ou chambres séparés. Le tisserand de buffle à bec rouge est le seul trouvé en Afrique du Sud et ses homologues à bec blanc et à tête blanche se trouvent plus haut en Afrique.
La tortue léopard
Ce petit bonhomme est nommé ainsi parce que ses marques de carapace sont étonnamment proches de celles d’un léopard. C’est là que s’arrêtent les similitudes.
Bien qu’elles fassent partie des Little Five, les tortues léopard peuvent atteindre plus d’un demi-mètre de diamètre et avoir une durée de vie de 50 à 100 ans, ce qui en fait la plus grande des Little Five et, par conséquent, l’une des plus faciles à repérer. .
Le sifflement qui semble si hostile lorsque ces créatures ont peur et se rétractent dans leurs coquilles ? Ce ne sont pas vraiment eux qui sifflent, mais plutôt l’air expulsé de leurs poumons alors qu’ils s’écrasent dans leur coquille.
Le scarabée rhinocéros
Un autre que seule sa mère pourrait aimer, ce beatle à l’allure féroce a une (petite) « morsure » pour correspondre à son look.
Bon, on l’admet, ce n’est pas vraiment une morsure, c’est juste que le scarabée rhinocéros mâle utilise sa corne pour mener des (minuscules) batailles épiques avec d’autres mâles, quand le besoin s’en fait sentir. Comme les humains, ces batailles se déroulent généralement autour d’une jolie femelle rhinocéros.
Ils sont inoffensifs pour les humains, même s’ils ressemblent à des voyous !