L’OMS met en garde contre un risque élevé d’expansion de l’épidémie d’anthrax déclarée en Zambie

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu dans sa dernière évaluation que le épidémie de charbon déclaré dans Zambie Le 1er novembre pourrait rapidement se propager à tout le pays et aux pays voisins si un plan d’urgence n’est pas mis en place immédiatement.

Selon le bilan de l’OMS, citant les autorités sanitaires zambiennes, depuis la déclaration de l’épidémie jusqu’au 20 novembre 2023, quatre décès et 684 cas suspects ont été confirmés.

Il le risque pour la santé humaine est élevéprévient l’OMS, compte tenu des expositions multiples de la population connue lors de la manipulation de cadavres d’animaux morts subitement et lors de la consommation de viande d’animaux infectés, avec le charbon cutané et gastro-intestinal qui en résulte.

Dans son dernier bulletin, l’OMS prévient que cette épidémie a une ampleur sans précédent car elle touche neuf des dix provinces du pays et qu’il existe un risque « considérablement élevé » qu’elle franchisse les frontières compte tenu des déplacements fréquents d’animaux et de personnes, notamment Angola, Botswana, RDC, Malawi, Mozambique, Namibie, Tanzanie, Ouganda et Zimbabwe.

Les précédentes épidémies étaient limitées aux provinces du nord-ouest et de l’ouest, avec des cas sporadiques au fil des ans. Il convient de noter que la Zambie a signalé des foyers de fièvre charbonneuse chez les humains et les animaux au cours des années 2000. Province de l’Ouest en 2017 et en province de l’Est en 2016 et 2011.