Borrell, sur le coup d’Etat au Gabon : « Avant il y avait des élections pleines d’irrégularités »

L’Europe suit de près les événements découlant du coup d’État de Gabonoù le 30 août, des militaires ont pris le pouvoir après Ali Bongo Il remporterait les élections et consommerait la continuité présidentielle de sa famille, qui gouverne le pays depuis l’indépendance. Le haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell, rencontrant à Tolède les ministres des Affaires étrangères des 27 à l’occasion de la réunion informelle tenue par la présidence du Congrès, a confirmé le coup d’État mais a également informé que, pour le moment, il n’y a pas de plan. Ils prévoient d’évacuer le 10 000 Européens qui résident dans le pays.

Josep Borrell a assuré que la situation au Gabon est « radicalement » différent de celui de Nger, puisque des élections ont eu lieu dans un pays dont les garanties démocratiques ont été remises en question. « Même si les coups d’État militaires ne sont pas la solution, au Gabon il y en a eu auparavant élections pleines d’irrégularités. Il y a aussi des coups [de Estado] institutionnel ».

« Il n’est pas nécessaire d’utiliser des armes, oui tromper une élection conquérir le pouvoir est aussi une voie irrégulière », a conclu Borrell. Il a également insisté sur le fait qu’ils ne voient « aucune risque de violence« , aucune situation pouvant entraîner un danger. »

bavarder avec les citoyens

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a indiqué que, même si au début on comptait 120 Espagnols au Gabon, ce nombre a augmenté ces dernières heures jusqu’à 133, dont une centaine se trouvaient dans le pays au moment du coup d’État. « J’en appelle à tous les Espagnols qui se trouvent au Gabon et qui n’ont pas contacté contact avec l’ambassade, faites-le », a-t-il demandé à deux reprises.

Albares a assuré qu’à l’heure actuelle, une évacuation n’est pas non plus envisagée car, même si « le la situation politique est préoccupante « En raison de l’instabilité qu’implique un coup d’État », ce n’est pas « inquiétant » pour les citoyens qui sont là. Il a cependant voulu rassurer les gens qui sont là en assurant que si nécessaire, ils évacueront.